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A la maison, Fares nous raconte son quotidien !


Irada 15.04.2020 19:00 3896


Fares BEKOUCHE, un jeune de 34 ans, natif d’Ait Smail , dans la wilaya de Bejaia a rejoint la capitale Alger depuis quelques années pour se consacrer à la vie professionnelle et occupe actuellement, le poste de chef de projet dans le domaine de la société civile.

Un jeune très habitué à un rythme de vie effréné entre travail, vie sociale et voyages, et depuis l'évolution de la pandémie COVID19, étant conscient des mesures drastiques décrétées dans d'autres pays dits avancés, il s’est préparé à respecter certaines exigences imposées par cette crise également répandue en Algérie.

Au début des la mise en place des mesures restrictives aux déplacements et de circulation, Fares a opté pour un confinement volontaire dans son appartement dans la capitale, et s’est consacré à sa mission professionnelle via le Télétravail et exploiter son temps à partager des informations et des contenus. Pendant ce temps, Fares rejoint la cuisine pour préparer ses repas et les pauses café.

Au bout du 14e jour de confinement à Alger, Fares est appelé à rejoindre son village natal et décide de rentrer en Kabylie, emportant avec lui ses outils nécessaires au travail ainsi que des lectures et de loisirs.

Son retour est encouragé par des amis à lui dans le village mobilisés dans des initiatives de sensibilisation et solidarité. De son expérience dans le domaine associatif, le village compte beaucoup sur son expertise, son implication la visibilité de leurs actions.

A son arrivée au village d'Ait Smail à l'Est de Béjaïa, il rejoint un noyau d'acteurs associatifs locaux constitués en cellule de crise et de solidarité dans la commune, avec d'anciens amis et connaissances, il contribue quotidiennement à des distributions de denrées alimentaires en direction des familles - personnes fragilisées par les mesures drastiques dans les villages de la commune.

Le confinement dans les montagnes d’Ait Smail lui a permis de renouer avec la nature et la beauté d'Adrar n fad, la famille et les amis. Malgré ces moments durs , il continue de poursuivre des téléréunions quotidiennes avec ses collègues afin de rester en lien et de réfléchir à des planifications, mise en place des stratégies d'intervention avec des partenaires et l' évaluation des impacts des travaux, aussi la mise en place d'une panoplie d'activités innovantes durant cette période de confinement pour accompagner nos concitoyens et les soutenir à outrepasser cette crise sanitaire.

Depuis déjà le 25 mars, Fares profite des moments très particuliers avec sa maman qui a tout temps voulu que le Maazouz soit à la maison pour combler la solitude et le chagrins de la disparition de son mari , décédé il ya 4 ans . Pendant ce temps, Fares accompagne sa maman dans les taches quotidiennes et apprends déjà à faire dans la gastronomie locale.

Fares a beaucoup de chose à partager avec nous, entre ses lectures et ses espoirs. Il appelle la société à plus de vigilance pour éviter à notre pays qui vit des moments dramatiques et permettre au peuple Algérien d’embrasser des nouvelles aventures, rêves et perspectives. Le moment est grave, donc restez à la maison, mieux que souffrir à l’hôpital.

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