Contexte

Le CISP, traduit comme « Comité international pour le développement des peuples » est une organisation non-gouvernementale internationale de droit italien, fondée en 1983 et dont le siège est à Rome. Le CISP, s’est immédiatement, positionnée en l’Algérie depuis 1984 à ce jour, sur la question des réfugiés sahraouis dans les camps à Tindouf. Ce soutien se concrétise par la réhabilitation des écoles, le monitoring de la distribution alimentaire, le développement d’unités didactiques dans le secteur de l’éducation et l’appui au secteur de la santé. Le CISP s’est également mobilisé, dans une approche psychosociale, pour soutenir les victimes de catastrophes naturelles, notamment lors des inondations de Bab El Oued en 2001 et après le tremblement de terre de Boumerdès en 2003. Ceci s’est réalisé à l’aide des différentes collaborations avec les acteurs étatiques, telles que les ministères de la solidarité, de la santé et de l’éducation et les acteurs clés de la société civile.

Le projet Michwar pour le dialogue : Le CISP par le projet Michwar a souhaité répondre de façon adaptée aux besoins du dialogue entre la société civile, les mouvements sociaux formels et informels et les autorités locales du Sud Est algérien. C’est en effet, par la mise en place d’un « laboratoire du Vivre Ensemble » que le projet a souhaité offrir des pistes de solution en proposant des revendications constructives pour la mise en place d’un dialogue social. Dans ce cadre, le projet s’est doté comme objectif global de « Contribuer au renforcement de la bonne gouvernance en Algérie en renforçant la cohésion sociale à travers la consolidation de la société civile comme moteur de développement » et comme objectif spécifique de « Renforcer les espaces de « dialogue citoyen » entre la population, les acteurs de la société civile et les acteurs étatiques ». Pour atteindre ces objectifs et donc que les bénéficiaires finaux soient atteints et puissent jouir des actions mises en place 3 grands résultats ont été attendus :

1. Le travail thérapeutique de réseau comme réponse aux besoins sociaux des régions ciblées est établi de manière pérenne.
2. Des espaces de dialogue social entre population, acteurs de la société civile, institutions et autorités locales sont créés. 
3. Un modèle pour une gestion des problèmes sociaux basé sur la collaboration avec la société civile est établi et est fonctionnel.

A travers le résultat 1 lié au travail thérapeutique de réseau comme réponse aux besoins sociaux des régions ciblées, le projet a souhaité avant tout apporter un soutien aux professionnels de l’aide du soin, de l’éducation, du contrôle et ce afin d’améliorer l’accès de la population aux services sociaux.

Activités liées au R1

• Organisation de la formation au travail thérapeutique de réseau dans le Sud algérien
• Mise en place des ateliers de transmission des pratiques
• Formation de 15 relais formateurs à la clinique de concertation
• Mise en ligne d’un guide des services sociaux et édition en arabe du livre « de proche en proche »
• Séminaire national de clinique de concertation entre acteurs du Nord et du Sud de l’Algérie

Le résultat 2 est quant à lui en lien avec des espaces de dialogue social entre population, acteurs de la société civile, institution et autorités locales qui ont été créés afin que le CISP et ses partenaires puissent contribuer aux enjeux du développement local des régions ciblées. Le constat étant que dans le sud les relations entre la population et les institutions officielles sont à déplorer. Le présent projet veut donc tenter de renouer le dialogue entre la population et les autorités locales. La médiation citoyenne étant reconnue comme un mode efficace de résolution des tensions et de mise en relation entre les populations des quartiers, des territoires et les institutions et les autorités, la formation des participantEs à ce dispositif et à la communication de proximité devrait les outiller pour faire face aux différents problèmes sur leurs territoires. La formation des différents mouvements sociaux à l’élaboration de revendications constructives devrait contribuer de manière complémentaire à la mise en place d’un dialogue social et citoyen transformant le système agressif de revendication en dispositifs constructeurs de liens de confiance.

Activités liées au R2

• Formation des leaders de communautés et de mouvements sociaux à l’organisation des mouvements sociaux
• Formation des participantEs locaux et responsables d’institutions à la médiation citoyenne et à la communication de proximité Organisation de forum jeune autour du dialogue
• Organisation d’une rencontre « Voix du dialogue » sur le dialogue social et la médiation citoyenne dans le Sud

Enfin le résultat 3 a pour objectif d’établir un modèle fonctionnel pour gérer les problèmes sociaux basés sur la collaboration avec la société civile. Il s’agit donc de renforcer la capacité des organisations de la société civile en tant qu’acteurs de gouvernance. Les axes d’action novateurs et adaptés aux problématiques permettent en effet d’apporter des pistes de travail dans la voix de solutions et de dialogue alternatif. L’intérêt de soutenir la société civile est fondamentale du fait qu’elle tente de se mobiliser face aux vulnérabilités évidentes que vit le sud-est de l’Algérie, tant au niveau économique qu’au niveau social.

Activités liées au R3

• Subventions en cascade
• Préparation et gestion de l’appel à proposition
• Gestion des subventions en cascade et procédure de suivi de proximité
• Formations aux organisations de la société civile (renforcement de l’équipe encadrante, organisation de la formation, rencontres de partages de bonnes pratiques)

Zone d’intervention du projet : El Oued – Touggourt – Ghardaia – Laghouat – Illizi – Djanet – Bejaia et Alger .

Partenaire du projet : Sounaa El Hayat – Algérie Solidarité

Partenaires Associés : AACC – AFCC - Tej pour la santé – Atlas Saharien

Durée total du projet : 26/12/2016 fin de projet 26 septembre 2021

Budget : Le budget total maximum disponible pour cette consultance est fixé à 400 000 DA

Profil recherché

Il est requis des consultantEs candidatEs d’avoir :

• Une expérience préalable dans l’évaluation finale de projet ;
• Une expérience de la thématique ;
• Une connaissance des particularités socioculturelles des populations cibles du sud algérien;
• Une bonne expérience en matière de coopération au développement ;
• Une connaissance et compréhension du contexte : connaissance des politiques nationales; de la perception de la thématique dans le contexte donné et des réalités terrain ;
• Une expérience de travail avec des ONG ;
• Une connaissance de la langue française et de la langue arabe est indispensable.

Calendrier indicatif

• Date limite pour manifester son intérêt 20/09/2021
• Date souhaitée pour le démarrage de l’évaluation 22/09/2021
• Phase de la consultance 30 jours, à partir du 22/09 au 21/10/2021
• Date souhaitée pour la remise du rapport final définitif le 26/10/2021
• Ce planning est indicatif et peut être soumis à modification.

Documents à soumettre

Les consultantEs interesséEs doivent transmettre :

• Un CV à jour faisant état d’une expérience probante en termes d’évaluation de projet
• Une lettre d’intérêt de 3 pages maximum indiquant : expériences dans des conditions semblables, références concernant l’exécution de contrats analogues, dates de disponibilité pour mener la consultance, autres…

Ces manifestations d’intérêt doivent être envoyées à l’adresse suivante : CISP_alg_camps@cisp-ngo.org avec en objet la référence Algérie/Évaluation/Michwar avant le …

Les termes de référence complets seront envoyés au candidat sélectionné pour approbation et conclusion du contrat.